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Text File  |  2004-11-05  |  9.1 KB  |  170 lines

  1.  
  2.                   +----------------------------------------+
  3.                   |                                        |
  4.                   |        Sauvegarde de partition         |
  5.                   |                                        |
  6.                   |    http://www.partition-saving.com     |
  7.                   |  Copyright (c) 1999-2004 D. Guibouret  |
  8.                   +----------------------------------------+
  9.  
  10.                           Informations additionnelles
  11.  
  12. Table des matières 
  13. ------------------
  14.  
  15.   0- Préambule 
  16.   1- Les types d'accès aux disques durs 
  17.   2- Le partitionnement 
  18.      a) Principe: 
  19.      b) La table des partitions: 
  20.   3- Pourquoi la sauvegarde de partition ? 
  21.   4- Pourquoi un programme sous DOS ? 
  22.  
  23. 0- Préambule 
  24. ------------
  25.  
  26. Ce fichier donne quelques précisions sur les disques durs, le partitionnement 
  27. et le fonctionnement du programme. Ceci est donné à titre indicatif. 
  28.  
  29. 1- Les types d'accès aux disques durs 
  30. -------------------------------------
  31.  
  32. Au niveau du BIOS, deux types d'accès à un disque dur existent: 
  33.  
  34.   - par sa définition physique (cylindre/tête/secteur). Ce type d'accès a été 
  35. défini en premier. Malheureusement il ne permet pas de dépasser une capacité 
  36. de 8 Go, ce qui a été amplement dépassé ces dernières années (et même pour des
  37. disques ayant une capacité inférieure à cette taille, la définition physique 
  38. réelle n'est plus respectée).
  39.   - par un accès linéaire. Le disque est considéré comme étant une unique 
  40. piste (comme pour un CD par exemple). Des disques jusqu'à 2 To peuvent être 
  41. ainsi accédé.
  42.  
  43. Si le deuxième type d'accès est disponible, c'est celui-ci qui est utilisé par
  44. défaut par savepart/restpart même si le disque fait moins de 8 Go. 
  45.  
  46. 2- Le partitionnement 
  47. ---------------------
  48.  
  49.   a) Principe:
  50. Le partitionnement est un système permettant d'installer plusieurs systèmes 
  51. d'exploitation sur un même disque dur. Chaque système d'exploitation possède 
  52. une partie du disque dur qu'il gère comme il veut. 
  53. Cela permet également de créer plusieurs lecteurs logiques pour un même 
  54. système d'exploitation (ex: les unités C: D: E: ... sous DOS). 
  55. Pour cela les informations de partitionnement sont enregistrées sur le disque 
  56. dur afin que chacun des OS puisse savoir à qui appartient chaque partie du 
  57. disque: ces informations constituent la table des partitions. Une fois qu'un 
  58. OS sait quelle(s) partition(s) il utilise, il met en place les fonctionnalités
  59. permettant d'accéder aux données écrites sur cette partition en tenant compte 
  60. de la manière dont il les stocke (système FAT sous DOS, ext2fs sous Linux, 
  61. ...). A ce niveau là il est incapable d'accéder aux données des autres 
  62. partitions (à moins de mettre en place des extensions lui permettant d'y 
  63. accéder: par exemple Linux est capable d'accéder aux partitions DOS). 
  64.  
  65.   b) La table des partitions:
  66. Ici ne sera présenté que le format le plus couramment utilisé (désolé pour les
  67. autres, mais je n'ai ni les informations ni les OS permettant de réaliser des 
  68. tests): c'est celui utilisé notamment par Microsoft, Linux, OS2, BeOS, ... (le
  69. seul OS que je connaisse qui n'utilise pas ce format est Solaris x86). 
  70. Ce format de table de partition est le suivant: 
  71.  
  72.   - sur le premier secteur du disque dur est stockée une table définissant 
  73. quatre partitions (qui peuvent être éventuellement vide). Cette table permet 
  74. de définir le type de la partition et son emplacement sur le disque (plus 
  75. quelques autres informations).
  76.   - la limitation à quatre partitions ayant été jugée trop restrictive une 
  77. notion de partition étendue a été ajoutée. Pour cela parmi les 4 premières 
  78. partitions (appelées dorénavant partitions principales), peuvent être définies
  79. des partitions ayant un type particulier. Lorsque une partition possédant ce 
  80. type est définie, il faut aller lire le secteur au début de cette partition où
  81. se trouve une nouvelle table définissant cette fois-ci de 1 à 2 partitions (il
  82. semblerait que OS2 supporte jusqu'à 4 partitions): la première étant une 
  83. partition de données, la deuxième (si elle est définie) étant une nouvelle 
  84. partition étendue. Si cette deuxième partition est définie il faut donc aller 
  85. lire de nouveau son 1er secteur pour trouver une nouvelle table, si elle n'est
  86. pas définie la recherche de partition s'arrête là. Cette méthode permet de 
  87. réaliser une liste de partition (non limitée à priori).
  88.  
  89. Les informations données dans la table de partitions sont: 
  90.  
  91.   - le type de la partition: c'est un nombre qui est associé à un type de 
  92. partition. Il faut noter qu'aucune norme ne défini ces types et donc chaque 
  93. fabricant d'OS s'est choisi un nombre selon son bon vouloir.
  94.   - un flag permettant de savoir si la partition est bootable. Ce flag ne peut
  95. être généralement défini que pour les partitions principales.
  96.   - une définition de l'emplacement selon la définition physique du disque dur
  97. (cf. la première manière d'accéder à un disque dur): l'emplacement du premier 
  98. et du dernier secteur de la partition sont donnés.
  99.   - une définition de l'emplacement selon l'accès linéaire: le numéro du 
  100. premier secteur (en relatif par rapport au début de la partition étendue si la
  101. partition appartient à une partition étendue) et le nombre de secteurs 
  102. composant la partition.
  103.  
  104. Comme vous pouvez le constater les informations de position sont redondantes 
  105. entre l'emplacement physique et l'emplacement linéaire. Si c'est la méthode 
  106. d'accès linéaire au disque qui est utilisé, alors ce sont les informations de 
  107. position linéaire qui sont utilisées sinon ce sont celles sur la position 
  108. physique. 
  109.  
  110. 3) Pourquoi la sauvegarde de partition ? 
  111. ----------------------------------------
  112.  
  113. Il apparaît donc que chaque système d'exploitation organise ces données comme 
  114. il l'entend et ne sait pas ce qui se passe ailleurs. Par conséquent si on 
  115. désire faire une sauvegarde de données, il faudrait écrire un programme propre
  116. à chaque OS (et donc qui devrait suivre l'évolution de ces OS). Une autre 
  117. solution est de s'affranchir du niveau OS en accédant directement au disque. 
  118. En effet au niveau du disque, les données n'apparaissent pas comme organisées:
  119. elles sont simplement écrites à un endroit du disque et il n'est pas 
  120. nécessaire de se préoccuper de leur signification. La contrainte est qu'il 
  121. faut sauver l'ensemble des informations qui sont en relations les unes avec 
  122. les autres: cet ensemble minimum est la partition. 
  123. Lorsque l'on sauvegarde une partition, on sauve toutes les informations sans 
  124. se préoccuper de leur organisation. On s'affranchit donc du système 
  125. d'exploitation, et cela permet même de pouvoir sauver des données qui sont 
  126. organisées selon une méthode encore non définie. 
  127.  
  128. Remarque: 
  129. ---------
  130. L'ensemble minimum d'informations en relations qui ne dépendent pas de la 
  131. représentation des données est la partition. Mais lors de la sauvegarde il 
  132. faut tenir compte que des OS peuvent mettre en relation des partitions entre 
  133. elles. Par exemple si vous installez Windows sur le disque C: et Office sur 
  134. D:, il vous faudra sauver les partitions liées à C: et D: l'une après l'autre 
  135. (en effet l'installation d'Office va modifier la base des registres et 
  136. rajouter quelques DLL sur C: donc la partition D: est dépendante de C: et 
  137. réciproquement). 
  138.  
  139. 4) Pourquoi un programme sous DOS ? 
  140. -----------------------------------
  141.  
  142. Il faut bien choisir un système d'exploitation. En effet si on n'a pas besoin 
  143. de connaître le format des données que l'on sauve, il faut bien qu'elles 
  144. soient sauvées quelque part et de manière à ce que l'utilisateur puisse les 
  145. utiliser (par exemple pour les graver sur un CD). Le choix s'est naturellement
  146. porté sur DOS car il a l'avantage d'être mono-tâche. Avec un système 
  147. d'exploitation multi-tâches, imaginez les problèmes que pourraient causer un 
  148. processus en train de modifier le contenu d'une partition au moment où on est 
  149. en train de la sauver (ou réciproque au moment de la restauration). En 
  150. général, il existe un système permettant d'empêcher l'accès simultané, mais 
  151. que ce passe-t-il quand l'accès est interdit pendant un long temps comme c'est
  152. le cas avec ce programme (notamment pour le fichier de swap sous Windows par 
  153. exemple) ou si on restaure la partition où est l'OS quand celui-ci ne tient 
  154. pas intégralement en mémoire. 
  155. L'avantage de DOS est également qu'il peut être très rapidement installé et 
  156. tient sur une seule disquette (s'il faut déjà perdre 1/2 heure à réinstaller 
  157. l'OS avant de pouvoir restaurer une partition, l'avantage n'est pas certain). 
  158. Ainsi en ne tenant que sur une disquette il est possible de sauver une 
  159. partition sans nécessairement avoir une partition DOS installée sur un 
  160. ordinateur si celui-ci est sur un réseau possédant un serveur Samba ou possède
  161. un système de sauvegarde avec une forte capacité (ZIP ou LS120 par exemple). 
  162. C'est pour cela que ce programme ne peut pas fonctionner sous Windows et qu'il
  163. est déconseillé de l'utiliser sur tout émulateur DOS fonctionnant dans un 
  164. environnement multi-tâches (de plus les émulateurs peuvent ne pas implémenter 
  165. toutes les fonctions utilisées par ce programme). 
  166.  
  167. ------
  168. Toutes les marques et marques déposées sont les propriétés de leurs détenteurs
  169. respectifs. 
  170.