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- Informations additionnelles
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- Table des matières
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- 0- Préambule
- 1- Les types d'accès aux disques durs
- 2- Le partitionnement
- a) Principe:
- b) La table des partitions:
- 3- Pourquoi la sauvegarde de partition ?
- 4- Pourquoi un programme sous DOS ?
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- 0- Préambule
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- Ce fichier donne quelques précisions sur les disques durs, le partitionnement
- et le fonctionnement du programme. Ceci est donné à titre indicatif.
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- 1- Les types d'accès aux disques durs
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- Au niveau du BIOS, deux types d'accès à un disque dur existent:
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- - par sa définition physique (cylindre/tête/secteur). Ce type d'accès a été
- défini en premier. Malheureusement il ne permet pas de dépasser une capacité
- de 8 Go, ce qui a été amplement dépassé ces dernières années (et même pour des
- disques ayant une capacité inférieure à cette taille, la définition physique
- réelle n'est plus respectée).
- - par un accès linéaire. Le disque est considéré comme étant une unique
- piste (comme pour un CD par exemple). Des disques jusqu'à 2 To peuvent être
- ainsi accédé.
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- Si le deuxième type d'accès est disponible, c'est celui-ci qui est utilisé par
- défaut par savepart/restpart même si le disque fait moins de 8 Go.
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- 2- Le partitionnement
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- a) Principe:
- Le partitionnement est un système permettant d'installer plusieurs systèmes
- d'exploitation sur un même disque dur. Chaque système d'exploitation possède
- une partie du disque dur qu'il gère comme il veut.
- Cela permet également de créer plusieurs lecteurs logiques pour un même
- système d'exploitation (ex: les unités C: D: E: ... sous DOS).
- Pour cela les informations de partitionnement sont enregistrées sur le disque
- dur afin que chacun des OS puisse savoir à qui appartient chaque partie du
- disque: ces informations constituent la table des partitions. Une fois qu'un
- OS sait quelle(s) partition(s) il utilise, il met en place les fonctionnalités
- permettant d'accéder aux données écrites sur cette partition en tenant compte
- de la manière dont il les stocke (système FAT sous DOS, ext2fs sous Linux,
- ...). A ce niveau là il est incapable d'accéder aux données des autres
- partitions (à moins de mettre en place des extensions lui permettant d'y
- accéder: par exemple Linux est capable d'accéder aux partitions DOS).
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- b) La table des partitions:
- Ici ne sera présenté que le format le plus couramment utilisé (désolé pour les
- autres, mais je n'ai ni les informations ni les OS permettant de réaliser des
- tests): c'est celui utilisé notamment par Microsoft, Linux, OS2, BeOS, ... (le
- seul OS que je connaisse qui n'utilise pas ce format est Solaris x86).
- Ce format de table de partition est le suivant:
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- - sur le premier secteur du disque dur est stockée une table définissant
- quatre partitions (qui peuvent être éventuellement vide). Cette table permet
- de définir le type de la partition et son emplacement sur le disque (plus
- quelques autres informations).
- - la limitation à quatre partitions ayant été jugée trop restrictive une
- notion de partition étendue a été ajoutée. Pour cela parmi les 4 premières
- partitions (appelées dorénavant partitions principales), peuvent être définies
- des partitions ayant un type particulier. Lorsque une partition possédant ce
- type est définie, il faut aller lire le secteur au début de cette partition où
- se trouve une nouvelle table définissant cette fois-ci de 1 à 2 partitions (il
- semblerait que OS2 supporte jusqu'à 4 partitions): la première étant une
- partition de données, la deuxième (si elle est définie) étant une nouvelle
- partition étendue. Si cette deuxième partition est définie il faut donc aller
- lire de nouveau son 1er secteur pour trouver une nouvelle table, si elle n'est
- pas définie la recherche de partition s'arrête là. Cette méthode permet de
- réaliser une liste de partition (non limitée à priori).
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- Les informations données dans la table de partitions sont:
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- - le type de la partition: c'est un nombre qui est associé à un type de
- partition. Il faut noter qu'aucune norme ne défini ces types et donc chaque
- fabricant d'OS s'est choisi un nombre selon son bon vouloir.
- - un flag permettant de savoir si la partition est bootable. Ce flag ne peut
- être généralement défini que pour les partitions principales.
- - une définition de l'emplacement selon la définition physique du disque dur
- (cf. la première manière d'accéder à un disque dur): l'emplacement du premier
- et du dernier secteur de la partition sont donnés.
- - une définition de l'emplacement selon l'accès linéaire: le numéro du
- premier secteur (en relatif par rapport au début de la partition étendue si la
- partition appartient à une partition étendue) et le nombre de secteurs
- composant la partition.
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- Comme vous pouvez le constater les informations de position sont redondantes
- entre l'emplacement physique et l'emplacement linéaire. Si c'est la méthode
- d'accès linéaire au disque qui est utilisé, alors ce sont les informations de
- position linéaire qui sont utilisées sinon ce sont celles sur la position
- physique.
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- 3) Pourquoi la sauvegarde de partition ?
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- Il apparaît donc que chaque système d'exploitation organise ces données comme
- il l'entend et ne sait pas ce qui se passe ailleurs. Par conséquent si on
- désire faire une sauvegarde de données, il faudrait écrire un programme propre
- à chaque OS (et donc qui devrait suivre l'évolution de ces OS). Une autre
- solution est de s'affranchir du niveau OS en accédant directement au disque.
- En effet au niveau du disque, les données n'apparaissent pas comme organisées:
- elles sont simplement écrites à un endroit du disque et il n'est pas
- nécessaire de se préoccuper de leur signification. La contrainte est qu'il
- faut sauver l'ensemble des informations qui sont en relations les unes avec
- les autres: cet ensemble minimum est la partition.
- Lorsque l'on sauvegarde une partition, on sauve toutes les informations sans
- se préoccuper de leur organisation. On s'affranchit donc du système
- d'exploitation, et cela permet même de pouvoir sauver des données qui sont
- organisées selon une méthode encore non définie.
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- Remarque:
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- L'ensemble minimum d'informations en relations qui ne dépendent pas de la
- représentation des données est la partition. Mais lors de la sauvegarde il
- faut tenir compte que des OS peuvent mettre en relation des partitions entre
- elles. Par exemple si vous installez Windows sur le disque C: et Office sur
- D:, il vous faudra sauver les partitions liées à C: et D: l'une après l'autre
- (en effet l'installation d'Office va modifier la base des registres et
- rajouter quelques DLL sur C: donc la partition D: est dépendante de C: et
- réciproquement).
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- 4) Pourquoi un programme sous DOS ?
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- Il faut bien choisir un système d'exploitation. En effet si on n'a pas besoin
- de connaître le format des données que l'on sauve, il faut bien qu'elles
- soient sauvées quelque part et de manière à ce que l'utilisateur puisse les
- utiliser (par exemple pour les graver sur un CD). Le choix s'est naturellement
- porté sur DOS car il a l'avantage d'être mono-tâche. Avec un système
- d'exploitation multi-tâches, imaginez les problèmes que pourraient causer un
- processus en train de modifier le contenu d'une partition au moment où on est
- en train de la sauver (ou réciproque au moment de la restauration). En
- général, il existe un système permettant d'empêcher l'accès simultané, mais
- que ce passe-t-il quand l'accès est interdit pendant un long temps comme c'est
- le cas avec ce programme (notamment pour le fichier de swap sous Windows par
- exemple) ou si on restaure la partition où est l'OS quand celui-ci ne tient
- pas intégralement en mémoire.
- L'avantage de DOS est également qu'il peut être très rapidement installé et
- tient sur une seule disquette (s'il faut déjà perdre 1/2 heure à réinstaller
- l'OS avant de pouvoir restaurer une partition, l'avantage n'est pas certain).
- Ainsi en ne tenant que sur une disquette il est possible de sauver une
- partition sans nécessairement avoir une partition DOS installée sur un
- ordinateur si celui-ci est sur un réseau possédant un serveur Samba ou possède
- un système de sauvegarde avec une forte capacité (ZIP ou LS120 par exemple).
- C'est pour cela que ce programme ne peut pas fonctionner sous Windows et qu'il
- est déconseillé de l'utiliser sur tout émulateur DOS fonctionnant dans un
- environnement multi-tâches (de plus les émulateurs peuvent ne pas implémenter
- toutes les fonctions utilisées par ce programme).
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- respectifs.
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